La difficulté vient de l’incertitude et notamment de l’absence d’un standard généralisé de communication et d’échange de données induit notamment par le caractère très politique de la mobilité et de la multiplicité des parties-prenantes potentielles à tout projet d’envergure. 

Les différents acteurs ne doivent pas attendre l’émergence d’une hypothétique norme pour développer et commercialiser des solutions de mobilités connectées as a Service car il s’agit d’un marché où l’existence d’une offre large fini par imposer une norme, qui finalement généralise l’usage.

Un fabricant de motocycles électriques peut développer une connectivité ouverte et open-source qui permet à n’importe quel partenaire d’ajouter un “véhicule” de sa gamme à cette solution “MaaS” ouverte; les deux produits réunis deviennent alors une solution de mobilité compatible et complémentaire avec comme avantage d’étendre les possibilités d’usages. 

Les deux partenaires peuvent alors se rémunérer à la transaction et mettre au point une base de revenu complémentaire lorsque l’usage d’un des moyens de locomotion est suivi par le second, sous une forme proche de l’apport d’affaires. 

Ainsi, chacun à intérêt à étendre l’usage puisque les sources de monétisation ne sont pas seulement celles issues de l’usage de leur propre produit.

Ceci peut être vrai entre constructeurs de produits différents et complémentaires (Bus, Trottinette, Voiture….) mais aussi entre concurrents sur un même type de produits (Trottinette de marque A, Trottinette de marque B…) puisque la performance d’usage étendue favorise la génération d’un revenu même lorsque le produit n’est pas utilisé.